Comment traiter une personne atteinte d’aboulie ?

personne atteinte d'aboulie

Plus les recherches scientifiques se développent, plus de nouvelles catégories de pathologies prennent naissance, tant physiques que psychologiques. Le mécanisme des premières s’avère être plus facile à cerner que celui des secondes. Depuis peu, on a découvert l’existence d’une forme de maladie qui est l’aboulie. Étant regroupée parmi les troubles au niveau mental, celle-ci présente des caractéristiques particulières dans le cadre de son traitement.

L’aboulie : Aperçu de la description de la maladie

On ne peut traiter une maladie dont on ne connait pas véritablement la nature et le mécanisme.  Suivant un concept étymologique, « aboulie » signifie privation de la volonté. Cette maladie est rangée parmi les maladies psychiatriques. La procrastination et la dépression peuvent en être assimilées. Néanmoins, celle-ci provoque des manifestations plus sévères allant vers une désorientation complète de l’individu. Elle se définit comme un trouble mental caractérisé par la diminution progressive de la volonté, c'est-à-dire par l'inaptitude à s’orienter et à coordonner l’esprit. Contrairement au trouble apathique, il ne s’agit pas uniquement d’un problème de manque de l’initiative.

Actuellement, les réseaux sociaux, des sites web et des blogs fournissent les informations nécessaires pour approfondir sur les détails des maladies. Souvent, ce sont les patients ayant été sortis vainqueurs de la circonstance qui essayent d’apporter leur contribution afin d’éradiquer la pathologie. C’est aussi un moyen pour eux de faire passer les messages quant à l’envergure de la maladie et ainsi de soutenir au mieux les malades en cours de cure. Le site fredericarminot.com expose le sujet de l’aboulie afin de communiquer aux visiteurs ses propres expériences dans le domaine.

Quelles sont les circonstances qui entrainent la maladie ?

Comme selon l’adage : « prévenir vaut mieux que guérir », il est essentiel de cerner les causes d’une maladie, car cela constitue la meilleure façon de la prévenir et d’éviter d’en être atteint. La fatigue chronique est à éviter puisque c’est une des situations pouvant engendrer cette pathologie. On aborde ici la fatigue à la fois intellectuelle et physique. Il est donc important d’équilibrer les travaux intellectuels et physiques entrepris dans le quotidien. Il est conseillé de planifier des temps de relaxation, de vacances ou de congé surtout à l’issue de grands évènements ayant épuisé les efforts du corps et de l’esprit. La toxicomanie peut également entrainer l’aboulie.

Fréquemment, cette dernière est associée à d’autres problèmes corrélatifs d’une certaine ampleur auxquels la personne est confrontée, qui pourraient être d’ordre financier, familial ou sentimental. Toutefois, ce sont souvent les patients en psychiatrie qui révèlent ce type de trouble.

Reconnaître l’aboulie par le biais de ses symptômes

Il est important de connaitre scrupuleusement les signes d’une maladie afin d’être alarmé à temps et d’entamer le traitement adéquat.  Les symptômes de ce syndrome peuvent s’apparenter à ceux d’autres difficultés mentales. Ils peuvent être différents d’un sujet à l’autre. Toutefois, des points communs ont pu être enregistrés, à savoir : l’inaptitude à prendre une décision et à agir pour des actions minimes ou pour de grands projets, la procrastination et la phobie sociale qui se traduit par la timidité et l’incapacité de communication. Loin d’être de simples conséquences d’un bas niveau de connaissance intellectuelle d’une personne, ces signes comportent des manifestations d’une maladie sérieuse, dont l’aboulie.

La disparition totale ou partielle de la motivation se concrétisant par une incapacité de décision et d’action peut même aller jusqu’à démunir le patient de tout désir en tout et pour tout.  Certains spécialistes soulèvent le phénomène de la dévitalisation dû à un repos de la fonction mentale appelée inhibition psychique.

Ce trouble est d’une gravité certaine, car le défaut de volonté aura des impacts, non seulement sur l’état psychologie, mais aussi sur les aptitudes physiques de la personne. Dès que l’on s’aperçoit de l’un de ces symptômes, la situation n’est pas à prendre à la légère et la consultation immédiate d’un médecin est de rigueur.

Comment se réalise le traitement de l’aboulie ?

Comme dans le traitement de tout problème lié à la psychologie humaine, il est important que le thérapeute arrive à tisser un lien de confiance avec le malade. C’est l’une des conditions sine qua non de réussite de la thérapie, avec une compréhension parfaite de sa personnalité. Un défi majeur est également d’arriver à accéder au for intérieur de l’intéressé en lui procurant l’envie de commencer le traitement et de continuer toutes les étapes qui vont suivre. Après, il suffit de mettre en pratique le savoir-faire thérapeutique du médecin. Le médecin généraliste pourrait ne pas avoir les compétences nécessaires. Il faudrait un spécialiste en psychothérapie ou en psychiatrie. Cependant, bon nombre de personnes refusent d’admettre que cette maladie relève de la psychiatrie et devrait donc être soignée dans ce sens. L’on sait que la médecine psychiatrique fait fuir presque tout le monde.

La stratégie dite de la contre-intuitive est actuellement la plus adoptée par les médecins. Le mécanisme est respectif à chaque patient aboulique. Il s’agit de le soigner en se basant sur sa foi, sa vision du monde, ses propres convictions et sa propre représentation de la réalité. Bref, le médecin traitant ne va pas le forcer à sortir de la coquille dans laquelle il s’est enfermé, mais plutôt d’y entrer, de le comprendre et de le guérir de l’intérieur. Le malade est sorti vainqueur de la maladie à partir du moment où il retrouve le plaisir et le désir de la vie après que tous les symptômes auront été disparus.

Des médicaments et d'autres activités à prescrire lors du traitement

Le diagnostic de cette maladie est facilité par la méthode systémique de Palo Alto couramment usitée par les thérapeutes. Une fois la maladie confirmée, des médicaments sont prescrits dans le cadre du traitement psychothérapeutique. Néanmoins, celui-ci dépendra du résultat du diagnostic effectué. Si l'aboulie est caractéristique d'une dépression, le médecin recommandera la prescription d'antidépresseurs suivant une dose en considération de la gravité de la souffrance. Le traitement se poursuivra par des exercices comportementaux jusqu'à disparition du trouble.

Dans le cas où la consultation médicale ne peut se réaliser dans l’immédiat, recourir à l’homéopathie pourrait alléger chaque symptôme aboulique. Aussi, prendre 9 CH Aurum metallicum, 3 granules soit 3 fois par jour est bénéfique. L’usage de psychotropes pour le système nerveux central (antidépresseurs, psychostimulants) sans prescription d’un médecin n’est pas recommandé.

La phytothérapie peut également être d’une grande aide durant le traitement, car il faut savoir que l’aboulie peut se soigner de façon naturelle. De multiples plantes médicinales appelées aussi « plantes de volonté » possèdent des bienfaits reconnus pour contribuer à la guérison des patients souffrants. On peut citer la citronnelle, le citron, à consommer en fruit ou en huiles essentielles. Il y a aussi la cannelle, le gingembre, le poivre et le thym qui ont des effets confirmés. La prise de vitamines,  telles que B12, B3, B6, est à la fois préventive que curative. La pratique d’éducations physiques et sportives aura un effet anti-inflammatoire et éliminera le dysfonctionnement hormonal et le stress et fera ainsi naitre une meilleure estime de soi. La privation de certaines boissons excitantes telles que la caféine et du tabagisme est recommandée lors du traitement. Une escapade au soleil en vue d’aérer l’esprit est nécessaire pour le malade. Il faut savoir que le soleil a une vertu inimaginable pour le traitement d'un tel trouble. 

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