La médecine alternative, où s’arrête-t-elle ?

La médecine alternative

La médecine alternative est une pratique désormais devenue très courante dans le monde médical. Que ce soit les patients ou encore les praticiens, ils sont nombreux à pratiquer et à utiliser cette alternative plus naturelle face à l’invasion des molécules chimiques. Une sorte de retour aux sources dans certains cas.

La médecine alternative a pris de l’ampleur ces dernières années. Toutefois malgré un développement croissant, toutes les disciplines issues de la médecine douce ne sont pas reconnues. Ce notamment car celles-ci n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leurs efficacité ou encore leur dangerosité. Dans certains cas malgré tout, comme celui de l’acupuncture par exemple, ces techniques sont reconnues. Des diplômes nationaux ouvrent même la porte à ce type de formation médecine douce. Ce qui reste tout de même un grand pas. Toutefois, la possession de ce type de diplôme n’implique l’appartenance au monde médical. Il faut en effet avoir suivi une formation en médecine conventionnelle pour parler de médecine au sens même du terme. Dans le cas de la médecine douce, on parle principalement de para médecine. De nombreux praticiens de la médecine conventionnelle se mettent pourtant à la médecine alternative. Ils rajoutent ainsi des compétences particulières à celles déjà acquises. Dans ce cas là, il est vivement plus conseillé de faire appel à ce type de professionnel puisqu’il dispose d’une formation médicale. En France, certains domaines seulement de la médecine alternative ont été reconnus par la loi. L’acupuncture par exemple ne l’a été qu’en 1950. Aujourd’hui en France, seul l’acupuncture et l’homéopathie sont reconnues comme des orientations médicales légales. Dans le cas de l’homéopathie, l’usage des plantes médicinales est par ailleurs très réglementé. L’ostéopathie ainsi que la chiropractie sont par contre des titres officiellement reconnus par la loi. Les autres disciplines de la médecine alternative comme la phytothérapie par exemple, ne sont toujours pas reconnues par la loi. Et pourtant les différentes méthodes se multiplient pour se soigner de manière naturelle. Les limites de cette absence de reconnaissance conduit notamment à l’expansion d’un commerce parfois douteux des pratiques de médecine douce. Souvent des promesses en l’air qui se basent pour fonctionner justement sur l’interdiction gouvernementale. Pour solutionner ce problème, il serait temps d’adapter le système de santé à l’apparition de ces nouvelles techniques. Aux Etats-Unis, on fait appel par exemple à la médecine intégrative qui mélange médecine conventionnelle et médecine douce.

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